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Voiles d'occasion : envoyez la toile !

12/01/2015

Voiles expert

Parce que le montant d'une réparation peut vite faire grimper la facture, il est indispensable de se pencher avec attention (et avec un expert maritime si possible !) sur le jeu de voile de l'unité que l'on convoite. Plusieurs points sont à contrôler, en particulier ceux soumis aux efforts les plus importants, comme les œillets, les coutures, les mousquetons, etc. Une vérification d'autant plus importante que les pépins se produiront souvent lors des périodes de forte sollicitation. Un passage chez votre voilier avec la garde-robe du bateau convoité permettra de chiffrer les réparations éventuelles et donc de négocier d'autant un rabais avec le propriétaire. Cette visite ne dispense pas d'un essai en mer, afin de contrôler leur forme.

1. Pleins feux sur la bande anti-UV
« Son rôle est simple : elle sert à protéger le génois du soleil et de ses UV qui ont tendance à « griller » les voiles. On ne la distingue pas forcément car elle peut être de même couleur que le génois. Contrairement aux idées reçues, elle subit plus d'efforts lorsque le génois est enroulé plutôt que déroulé. D'où l'intérêt de ne pas laisser le génois à poste pendant l'hiver. Notamment pour éviter à l'eau de pluie de ruisseler à l'intérieur et d'y laisser des traces pas toujours évidentes à retirer. Si l'ancienne bande est trop usée, il est toujours possible de poser une nouvelle bande ou de l'enduire de nouveau »

2. Faire parler les couleurs
« Dans la plupart des cas, les voiles sont blanches (si l'on met de côté les modèles Mylar ou des voiliers traditionnels). En vieillissant, elles perdent de leur blancheur et deviennent grises ou jaunâtres. Une couleur qui signifie que la voile a beaucoup servi. Des piqûres de rouille peuvent également apparaître. Si elles ne remettent pas en cause la qualité du tissu, elles témoignent en revanche d'un manque d'entretien à l'hivernage. »

3. Le fil des coutures
« Ce sont elles qui lâchent en premier. Pour vérifier leur état, posez le tissu bien à plat (au niveau de la jonction) et grattez la couture avec l'ongle. Si elle s'effiloche, c'est que la voile ne résistera pas à un coup de vent violent. »

4. Un coup d'œil sur les œillets
« Pour juger du bon état des œillets, il suffit de passer l'ongle sous le sertissage. Quant aux mousquetons à frapper, les modèles corrodés risquent d'être difficilement démontables car leur languette casse souvent sous la pince. Du côté des lattes, il faut contrôler en priorité les boîtiers de butée des lattes et l'état des poches qui souffrent souvent au niveau du point de contact avec les haubans ou les pataras. Vérifiez également que toutes les lattes soient bien présentes... »

5. L'hivernage dans les règles
« Qui dit hivernage, dit rinçage... Mais aussi séchage, car c'est une étape importante. Si le sel n'est pas nocif pour la voile elle-même, il peut l'être pour les périphériques, comme les œillets, les coulisseaux... Un lavage de la voile à l'eau douce (avec un peu de lessive appropriée) est recommandée. Vu les surfaces généralement importantes de ces pièces, il n'est pas toujours évident de les laver correctement. Il existe la solution de la baignoire, dans laquelle vous pouvez la laisser tremper. Ou mieux encore, la piscine gonflable du jardin si vous en possédez une... Il est également possible de boucher les dalots d'évacuation du cockpit et de le transformer ainsi en baignoire provisoire. Une fois sèche, la voile doit être pliée en accordéon (pour les modèles en Dacron) ou roulée (pour les modèles en Mylar). »

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