Trois questions à… Hervé Cuvelier, administrateur de la FIN et animateur du métier négoce et maintenance

Quels sont les chiffres de l’occasion pour 2014-2015 ?

Pour l’exercice 2014-2015, il s’est vendu 65 757 occasions contre 63 467 en 2013-2014. Soit une progression de 3,2%. On est dans une certains forme de progression, là où les années précédentes, le marché de l’occasion avait tendance à stagner. On sent une petite accélération.

Comment expliquez-vous que l’occasion, même en temps de crise, résiste ?

C’est une valeur refuge, parce que les prix sont à un niveau marchand, ils affichent une certaine cohérence. L’envie de naviguer est toujours aussi forte. La démarche naturelle de l’acheteur de bateau passe de plus en plus par l’occasion. Mais avec un renouvellement régulier, qui se traduit par le fameux mètre supplémentaire. La flotte de bateaux vieillit de plus en plus, entraînant des besoins d’équipements, opérations de refit, etc. Tout cela soutient le marché de l’occasion.

Quel est l’axe de travail principal concernant l’occasion pour 2016 ?

On veut travailler sur le côté qualitatif de l’occasion. Il faut que l’on aide nos adhérents à trouver le moyen de qualifier la qualité du bateau qui change de propriétaire. Ca ne passera pas par un contrôle technique ; ce qui est important, c’est d’avoir cette qualité au moment où l’on change de propriétaire. Le jour où il y a une vente, via l’intermédiaire d’un professionnel, il faut qu’il y ait cette notion de qualité au moment de la transaction. Et que l’acheteur ait une certaine garantie.