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Les 10 points à vérifier sur les bateaux Cap Camarat d'occasion

03/03/2022

La saga Cap Camarat de Jeanneau commence il y a plus de trente ans – avec le succès qu’on lui connaît. Il n’est donc pas étonnant qu’autant de modèles soient présents sur le marché de l’occasion, et plus particulièrement pour les longueurs situées aux alentours de 6 mètres, véritable coeur de marché. Les Jeanneau Cap Camarat 625635 ou 6.5 sont autant de « best-sellers », qu’ils soient déclinés en WA ou en CC. Nous avons voulu en suivre l’évolution au fil des ans, afin de recenser les points essentiels à vérifier avant tout achat. En compagnie de Pascal Marty, expert maritime à Sanary-sur-Mer, nous nous sommes volontairement arrêtés aux détails portant sur la coque, excluant la mécanique.

 

Les 10 points à surveiller avant d’acheter un Cap Camarat d'occasion

 

Le décollement du bois

Il existe de nombreuses pièces boisées à bord des Cap Camarat, dont le vieillissement est fréquent sur les occasions. La présence de bois est visible sur les plats-bords, plus rarement sur les capots de coffre des plages arrière ou au fond des cockpits, car il s’agit de teck optionnel. Les maux les plus fréquents concernent le décollement du bois et l’absence de vernis. S’il ne s’agit que de problèmes esthétiques qui ne remettent pas en cause l’intégrité du bateau, il n’en demeure pas moins que les travaux de remise en état sont gourmands en main-d’oeuvre.

Le ternissement du gel-coat

De nombreux Cap Camarat De nombreux Cap Camarat affichent un gel-coat de couleur, le plus souvent bleu. Au fil des ans, cette teinte blanchit, rarement d’une manière uniforme, ce qui rend les oeuvres mortes inesthétiques. Si un polissage agressif permet d’atténuer les zones blanches, il ne faut pas se faire d’illusion, il ne les estompera pas totalement. Seul point positif, le polissage est une opération simple et qui peut être effectuée – vu la surface à traiter – à la main, et par un particulier.


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Le délitement du liston

Au fil des ans, le chantier a fait évoluer ses listons. Fins et peu épais au début, mêlant inox et caoutchouc, ils ont gagné en épaisseur, délaissant le métal pour être remplacés par un gros bourrelet de caoutchouc en une seule partie faisant le tour du bateau. Sur les anciens Cap Camarat, le caoutchouc a tendance à se déliter ou à coller. De plus, les vis sont saillantes et peuvent endommager les bateaux alentour. Les listons plus récents tendent à jaunir. Réalisé en un seul tenant, leur remplacement doit être intégral en cas de décollement, ce qui implique des heures coûteuses de main-d’oeuvre.

Le grippage des serrures

Véritable point noir des Cap Camarat des générations 625 (WA ou Open), ces serrures se grippent neuf fois sur dix. Au-delà de la peinture qui s’écaille, laissant le métal à nu, la serrure est difficile à ouvrir et nécessitera régulièrement quelques gouttes de WD 40.

L’écrasement de la plaque de surépaisseur

Les premiers modèles, en bois, posent problème, car l’eau finit par s’infiltrer par les champs, et le bois s’écrase sous l’effet conjugué du vieillissement et des vis de presse. Le changement est possible, mais nécessite une dépose du moteur.

La corrosion de l’échelle de bain

L’évolution est visible au fil des générations de Cap Camarat. D’abord à poste et à l’extérieur du tableau arrière, l’échelle se replie et disparaît ensuite à l’intérieur d’un coffre. De la même manière, les marches en bois sont remplacées par des échelons en plastique. La maladie des échelles reste bien évidemment la rouille, qui n’est pas grave à proprement parler mais qui peut migrer sur le gel-coat en laissant des coulures inesthétiques. Un passivant en viendra à bout.

L’accès aux réservoirs

L’agencement des fonds a évolué au fil des générations de Cap Camarat. Sur les premières unités, les réservoirs à carburant et à eau douce étaient visibles et accessibles pour disparaître dans un coffrage sur les derniers modèles. Le système est plus sécurisant, mais moins accessible, surtout pour repérer une fuite.

Le vieillissement de la sellerie

Le vieillissement de ce poste est souvent très avancé, et comprend les agrafes qui maintiennent le tissu de la sellerie (surtout les sièges baquets) et rouillent en général très rapidement, les pressions, gangrenées par le vert-de-gris, ou bien les lanières fixant les coussins aux sièges et qui s’effilochent.

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