Le langage des hélices...

C'est l'hélice qui permettra au moteur d'atteindre son meilleur rendement. Son choix revient généralement au motoriste ou au fabricant d'hélice, car de nombreux facteurs entrent en jeu : poids du bateau, puissance moteur, etc. Pour résumer, on peut dire que du choix du nombre de pales dépendra les performances du bateau. Une hélice à deux pales permet d'obtenir des vitesses élevées, celles à trois pales offrent un bon compromis entre vitesse et pouvoir de traction. Au-delà (pour les quatre ou cinq pales), ce type d'hélice est plus destiné aux gros bateaux qui nécessitent un fort pouvoir de traction, à l'image des bateaux de plongeurs qui embarquent beaucoup de matériel.

Moins de bruits et de vibrations

Avantage : on diminue les vibrations et les bruits. Inconvénient : plus l'hélice possède de pales, plus il y a de surface et moins grande est la vitesse. Disponible en fonte d'aluminium ou inox, ces dernières sont généralement plus résistantes aux chocs, mais également plus chères. Autre critère : le diamètre : petit il convient aux bateaux rapides, plus gros, il répond aux besoins des bateaux ayant un fort pouvoir de traction (à l'image des timoniers). Le pas représente la distance parcourue par l'hélice en une révolution, et permet au moteur d'atteindre son régime maximum. Quant au sens de rotation, il n'a pas réellement d'importance, sauf en cas de bimotorisation, où l'idéal étant d'inverser le sens afin d'annuler les effets de couple. On parle alors de contre-rotation.