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L'indispensable coupe-orin

19/04/2016

coupeorin

« Mieux vaut prévenir que guérir », pourrait être la formule qui convient le mieux au coupe-orin. En effet, lorsque l'on voit le nombre de bouts, d'algues ou autres filets à la dérive qui flottent entre deux eaux, on comprend mieux qu'un tel accessoire peut se révéler utile. Car un simple bout qui s'enroule autour de l'arbre d'hélice peut être lourd de conséquences et mettre le plaisancier en situation dangereuse. Le moteur est freiné subitement et le bateau n'est plus propulsé. Face à une telle situation, il faut bien évidemment couper le moteur le plus rapidement possible, au risque de tordre l'arbre d'hélice. Les dégâts peuvent également toucher la chaise (qui peut rompre) ou bien encore l'étambot. Si un voilier reste encore manoeuvrant, il n'en va pas de même pour un bateau à moteur. On imagine aisément les conséquences que cela peut avoir sur le bateau et son équipage si ce dernier pêche à proximité des cailloux. Ce scénario catastrophe n'a rien d'irréaliste et il n'arrive pas seulement qu'aux autres...

Une réduction de la police d'assurance

Certains diront qu'une gaffe ou masque et tuba feront l'affaire, il sachez que ces accessoires ne permettent pas toujours de dégager le bout. Quant à la plongée forcée, la température de l'eau n'est pas toujours au plus haut, même en été... Alors, indispensable le coupe-orin ? Bien évidemment ! D'ailleurs, les assureurs l'ont bien compris et proposent à leurs clients des réductions pour ceux qui l'ont monté. Les remises peuvent concerner aussi bien les primes annuelles que la franchise en cas de pépin, tout dépend des compagnies. Mais au fait, à quoi ressemble cet accessoire ? Il s'agit tout simplement d'une lame placée en amont de l'hélice et qui, en tournant avec cette dernière, va couper tout cordage qui tentera de s'enrouler autour. Il existe deux modèles de coupe-orin. Les premiers (et les plus simples) se présentent sous la forme d'une roue crantée et trancheront le cordage lorsque celui-ci sera tendu par la rotation de l'hélice.

Deux modèles

Les seconds (appelés à couteau tournants) sont constitués d'une partie fixe et d'une autre mobile qui cisailleront le bout comme une paire de ciseaux. Bien évidemment, les fabricants proposent différentes tailles pour adapter au mieux l'accessoire au diamètre de l'arbre. Pour les embase Z-Drive (bateaux à moteur) et sail-drive (voiliers) des modèles spécifiques ont aussi été développés. N'oubliez pas non plus d'installer les protections qui recouvrir le coupe-orin lorsque le bateau est au sec. Côté tarifs, on en trouve sur le marché à partir de 145 €, les moins chers étant ceux dédiés aux lignes d'arbres, moins complexes que ceux installés sur les embases (comptez 350 E pour ces derniers). Alors vu l'investissement et pour éviter qu'un un bout ne viennent gâcher vos navigations, optez sans plus attendre pour le coupe-orin !

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