Antidérapant à peindre : stop aux glissades !

Encore plus simple que les substituts du teck à encoller, l’antidérapant à peindre ne serait-il pas la solution idéale pour nos fonds de cockpit ? Nous avons testé le nouveau produit développé par Owatrol Marine, l’Owagrip, une peinture polyuréthane. Ceux qui ont eu le loisir de passer d’un bateau à l’autre savent que toutes les pointes de diamant ne se valent pas. Il suffit que leurs extrémités soient un peu émoussées pour que l’effet antidérapant ne fonctionne plus, le cockpit devenant une véritable patinoire. Il arrive parfois que seules certaines zones soient seulement abîmées et qu’un simple réagréage soit nécessaire. Hélas, l’opération s’avère toujours délicate, car il convient de poncer, de recharger en gel-coat et de réagréer avec un moule le plus similaire possible à celui d’origine.

Un fort pouvoir couvrant

Cette solution est évidemment la plus compliquée, le plus longue et la plus coûteuse (en terme de main d’œuvre). A ce point que presque personne, dans la pratique, ne passe par cette opération et laisse l’antidérapant en état. Il est toujours possible de passer par des revêtements de pont synthétiques (qui imitent l’aspect du teck), du vrai teck ou bien encore du liège, léger et résistant. Mais ces solutions sont souvent coûteuses, du moins, plus qu’une peinture antidérapante. Evidemment, le résultat ne sera pas le même qu’un pont en teck (ou apparenté). Mais le coût est évidemment moindre, tout comme la mise en œuvre. A titre d’exemple, un flacon d’un litre d’Owagrip est vendu environ 47 €. Pour un pouvoir couvrant de 9 à 10 m2 au litre !