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Acheter et vendre un bateau aux enchères : la bonne affaire ?

12/06/2017

Une vente aux enchères d'un bateau

On a tendance parfois à l’oublier, mais il n’y a pas qu’auprès des concessionnaires ou des particuliers chez qui dénicher le bon bateau d’occasion. Pour acheter un bateau, les enchères s’avèrent parfois très intéressant. Adjugé ? Vendu !

Ici, ce n’est pas une poignée de main qui scelle la transaction, mais un coup de marteau ! Plusieurs études proposent des bateaux à vendre, mais certaines en ont même fait leur spécialité. On trouve de tout dans les salles des ventes… Evidemment des bateaux à moteur, des voiliers, mais aussi des moteurs hors-bord sans oublier quelques lots d’équipement (des défenses, un peu d’accastillage, des cartes marines, etc.).

Un prix généralement inférieur à la cote du bateau

Acheter aux enchères peut s’avérer très intéressant. A commencer la bonne affaire financière que l’on peut réaliser. Le prix du bateau est généralement inférieur à sa cote. Et à part quelques rares exceptions où les enchères n’en finissent pas de monter, le prix au moment où le marteau s’abat est inférieur au prix de vente d’un bateau similaire.

Plus besoin de s’occuper des papiers administratifs

Autre avantage et non des moindres, l’étude se charge d’effectuer pour le compte de l’acheteur les formalités administratives (douanes, Affaires maritimes, etc.).

Un bateau garanti sans dette

Enfin, l’achat via les enchères est plutôt sécurisé car une unité vendue par un commissaire-priseur est forcément épurée de toute dette.

Seul inconvénient : aucun essai en mer possible

En fait, le seul bémol se situe au niveau de l’essai en mer que l’on ne peut évidemment pas réaliser. Le bateau est souvent présenté sur un terre-plein et il est donc conseillé de missionner un expert maritime qui auscultera le bateau sous toutes ses coutures avant de rendre son avis, favorable ou non. Faire appel à un expert est vraiment recommandé, car le bateau n’est couvert par aucune garantie, y compris au niveau des vices cachés décelés après l’achat. Lorsque le bateau est adjugé, l’acheteur en devient immédiatement le nouveau propriétaire et doit donc posséder un compte provisionné de la somme correspondante (le règlement s’effectue par chèque). Il peut en disposer dès qu’il le souhaite et doit donc l’assurer.

Les acheteurs peuvent inspecter les bateaux avant l'enchère

 

Un outil idéal pour les vendeurs pressés

Pour le vendeur, l’opération se révèle également intéressante. Les frais sont moins élevés que ceux d’un concessionnaire traditionnel. De plus, le vendeur est certain d’être payé, puisque l’étude se dote de nombreux outils pour se protéger des mauvais payeurs : chèque ou lettre de banque pour le règlement, vérification des droits de francisation auprès des douanes, etc. Enfin, et c’est un des arguments importants : la vente a de grandes chances de se réaliser rapidement. Avis, donc, aux vendeurs pressés…

Il faut également savoir que l’étude peut se charger de toute la logistique (calage sur bers, grutage, transport, etc.), certains éléments restant toutefois à la charge financière du vendeur. En fait, le commissaire-priseur fera également office d’agent commercial, puisqu’il pourra répondre aux questions des clients potentiels et présenter les factures, l’inventaire, sans oublier l’historique du bateau qu’il aura au préalable étudié (travaux importants et récents, équipement électronique…).

Quant aux démarches pour vendre (dans le cadre d’une vente volontaire), elle sont elles aussi simplifiées. Il suffit de fournir au commissaire-priseur l’acte de francisation et de remplir une attestation appelée réquisition de vente. Vient ensuite l’estimation qui se fait entre les deux parties. Il faut distinguer les ventes volontaires (la majorité d’entre elles) de celles d’ordre juridiques, beaucoup plus rares. Pour calculer le seuil minimum, L’Argus du Bateau est bien évidemment utilisé. Cela permet en fait de fixer un prix généralement inférieur à la cote, pour que les enchères soient attractives.

14.04%, la commission du commissaire-priseur

Un pourcentage est ajouté et sera à prendre en compte par l’acheteur. Il représente la commission du commissaire-priseur. Elle se monte à 14,04 % du montant du bateau. Les vendeurs doivent régler de leur côté des honoraires qui s’élèvent à 5 % hors taxe de la valeur du bateau (ce montant est donné dans le cadre d’une vente judiciaire, mais ils peuvent varier en fonction du dossier). Ces frais ne s’appliquent que si la vente a lieu.

 

 

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