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A l'essai : Cobalt A28

15/01/2017

Essai bateau: COBALT A 28

Cobalt A28

La série A avait été initiée en 2011 avec le superbe A25. La voici complétée par un second modèle, l’A28, qui affiche presque un mètre de plus que son aîné. Il se démarque également par la présence d’un meuble de cuisine et d’un cabinet de toilette, deux agréments de confort appréciables pour des mouillages prolongés. La disposition et la modularité́ des aménagements le sont tout autant. Cette unité se pare d’une multitude de banquettes, la plupart convertibles en sofas grâce à l’ajout de coussins au niveau du bow-rider, et au basculement de certains dossiers dans le cockpit. Une table amovible permet par ailleurs de former un carré. La pièce maîtresse est sans aucun doute le bain de soleil qui couvre la cale moteur. Ce confortable solarium est prolongé par une plage de bain submersible – spécifique à la série A – qui simplifie l’accès à la baignade. On peut également laisser tremper ses pieds tout en se relaxant sur la plateforme, le tout en musique grâce aux deux haut-parleurs encastrés dans le tableau arrière.

Des finitions très haut de gamme

Pour le reste... c’est un Cobalt, avec ici une élégante découpe de poupe biseautée et une ligne tendue que rien ne vient troubler, pas même l’ancre, discrètement fixée à poste sur l’étrave. Le souci du détail est permanent ; le niveau de finition exemplaire, à l’image de la qualité́ de la sellerie et des inox, ou encore de l’écrin de cuir qui enveloppe le tableau de bord. Le large couloir de circulation qui s’étire de la plage de bain au salon avant est un autre point fort. On peut cependant reprocher le nombre limité de rangements et l’accès complexe au cabinet de toilette. Sur l’eau, l’A28 allie parfaitement la sportivité́ d’un bow-rider avec le confort d’une coque de 28 pieds (8,68 m), du moins dans des conditions marines raisonnables – on ne sort pas une Maserati pour aller faire du tout-terrain ! La carène de ce Cobalt fait preuve de douceur au croisement des vagues de sillage, répond précisément aux sollicitations du pilote, et démontre une excellente tenue en virage. Équipé lors de notre essai d’un in-bord essence MerCruiser de 430 chevaux (8.2 l Mag HO), sa motorisation maximale, l’A28 déjauge en un peu moins de 7 secondes et il atteint 25 nœuds en 8,7 secondes. Les reprises sont nerveuses et le sifflement du V8 grisant à partir de 3 000 tr/mn, sans jamais incommoder les passagers, puisque la cale moteur bénéficie d’une insonorisation remarquable.

La gourmandise, seul péché du V8

La vitesse de pointe de cette unité de 2,5 tonnes plafonne à 44 nœuds à presque 5 000 tr/mn. Moins flatteuse, la consommation d’essence du bloc MerCruiser peut même effrayer dans les hauts régimes. L’autonomie de l’A28 dépasse cependant 200 milles à 27 nœuds de croisière, grâce aux 340 litres que compte le réservoir.

EN CONCLUSION

Bow-rider élitiste que ce Cobalt A28 ? Certainement. Il s’adresse à une clientèle exigeante, soucieuse de conjuguer luxe et discrétion, confort et performances ; un caprice motonautique dont le prix débute à 133 467 € avec 380 chevaux.

Cobalt A28 - Pilote

Le coussin ajustable de la banquette permet d'offrir une position de pilotage légèrement surélevée. 

Cobalt A28 - Moteur

Le sifflement de V8 de 430 chevaux est bien contenu par une excellente insonorisation de la cale moteur. 

Cobalt A28 - Plage de bain

Aide à la remontée à bord ou pédiluve au mouillage, l'attrait de la plage de bain submersible est double. L'option est facturée 6 550€

Cobalt A28 - Fiche technique

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