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A l'essai : Capelli Cap 19 et 21 OPEN

09/05/2017

Essai bateau: CAPELLI CAP 21 OPEN

Capelli Cap 19 et 21 OPEN

Eh oui ! Capelli ne se cantonne pas qu’aux semi-rigides. Le chantier italien, généralement plus connu des plaisanciers pour ses Tempest, développe aussi une gamme pléthorique de coques rigides – les Cap – qui se partage entre walkarounds et opens. Difficile de ne pas trouver carène à son pied, car le chantier propose quelque neuf modèles en version open, et quatre en version walkaround, avec des longueurs qui oscillent entre 5,20 et 8,10 mètres dans la série Open. Parmi ces derniers, deux nouveautés viennent de voir le jour : les Cap 19 et Cap 21, ce dernier possédant aussi son pendant en WA. Mais il n’est pas aisé de relever les différences, tant ces 19 et 21 sont proches, à commencer par un plan de pont identique. À l’avant, recouvrant un coffre, se trouve un bain de soleil dont la surface pourra doubler selon les souhaits du propriétaire grâce à l’ajout de rallonges. À l’arrière, c’est une traditionnelle banquette qui se loge contre le tableau. La circulation à bord – plutôt facile, open oblige – s’organise autour d’une console centrale. Cette dernière est à l’image du bateau : sobre et sans fioriture.

Quelques différences notables

Au niveau des genoux du pilote, une petite trappe en bois (sur le 21) ou en PVC (sur le 19) permet de loger un sac étanche ou les documents du bateau. Elle fait également office d’accès aux câbles électriques situés à l’intérieur de la console. Une main courante ceinture efficacement le pare-brise droit, et les passagers qui souhaitent rester debout pourront se maintenir sans aucun problème. Les deux modèles reçoivent un volant qui s’intègre à bâbord, la manette des gaz étant placée bien au centre. L’assise diffère selon le bateau. Sur le 21, logiquement plus long de 75 centimètres, c’est un leaning-post qui prend place. Plus mince que la traditionnelle banquette au dossier modulable (choisie pour le Cap 19 de notre essai), ce système permet de loger une banquette dos à la marche. Sur les deux modèles, l’assise arrière est déportée à tribord, laissant à bâbord un passage libre, qui pourra être clos par un portillon en PVC, pour accéder à l’échelle de bain. C’est sous cette banquette de deux ou trois places que se situe le local technique comprenant, par exemple, le parc de batteries ou le filtre décanteur. L’intérieur des francs-bords, creux, accueille des porte-cannes en bois, de la même essence que celle des plats-bords. L’ensemble est de bonne facture et bien dimensionné. La partie avant est occupée par un grand coffre central, dont le capot est monté sur vérin pour les deux modèles. Le Cap 21 dispose cependant d’un rangement pour la table et son pied intégré sous ce capot, ce qui n’est pas le cas du 19. Un jeu de rallonges et de coussins permet de doubler la surface du bain de soleil qui atteint 3,84 m2 sur le Cap 19, contre 4,26 m2 sur le Cap 21.

Côté moteur, le Cap 19 de notre essai recevait un Yamaha de 115 chevaux (135 ch maximum), tandis que le Cap 21 était propulsé par un Yamaha de 150 chevaux (sa puissance maximale). Ces deux motorisations sont parfaitement adaptées. Le Cap 19 atteint les 34,5 nœuds en vitesse de pointe à 6 100 tr/mn et 20,2 nœuds en croisière au régime de 4 000 tr/mn ; autant dire des vitesses idéales pour le programme familial auquel il se destine. Son comportement est très amusant, et le pilote prend un réel plaisir à manœuvrer ce petit open qui sait rester sain en ligne droite, en virage et même lors de petits sauts de vague. Il est inutile de trop le trimer, car ce qu’il gagne en nœud, il le perd en marsouinage. Évidemment, ce bateau atteindra vite ses limites dans une mer plus formée. Le Cap 21 dépasse les 40 nœuds en vitesse maximale et 26,3 nœuds en croisière (à 4 000 tr/mn). Son comportement est satisfaisant, du même acabit que son petit frère, la puissance en plus, avec une vivacité accrue au déjaugeage (3,1 s) et une plus grande nervosité en reprise dans les régimes moyens. En termes de stabilité à l’arrêt, les deux modèles se tiennent ; ce ne sont pas les quelques centimètres de différence qui jouent dans ce cas-là.

Logiquement plus d’espace sur le 21

Finalement, on peut se demander si les Cap 19 et 21 ne sont pas deux copies conformes... Le programme est évidemment similaire, comme les équipements standard et optionnels. C’est un regain de puissance et d’espace (en faveur du Cap 21) qui les départage. Nous sommes en présence de deux bateaux au style sobre et soigné, qui bénéficient d’une construction de bonne facture. Certes, leur programme est forcément plus limité, car ils ne disposent pas de cabine comme leurs cousins les WA. Mais leurs atouts sont ailleurs, puisque ce sont des unités taillées pour la journée, à un prix plus compétitif. À titre d’exemple, le Cap 21 Open est vendu 38 310 €, là où le Cap 21 WA est affiché à 42 420 € avec la même puissance (150 ch Yamaha). Ces deux Cap dans leur version ouverte ne révolutionnent pas l’open. Certains leur reprocheront un trop grand classicisme, voire un manque d’originalité dans un marché très concurrentiel qui a besoin de repères forts. Mais Capelli a préféré jouer la carte de la qualité de fabrication. Un pari qui porte généralement ses fruits...

 

Capelli Cap 19 et 21 OPEN - Schema

Capelli Cap 19 OPEN

Capelli Cap 21 OPEN

 

 

 

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