A l'essai : Bavaria 29 Sport

Bavaria 29 Sport - Le concurrent du Leader 8

Une ligne sportive et séduisante pour ce cabinier de près de 9 mètres bien équipé et venant jouer sur le terrain du Jeanneau Leader 8, pour un budget très similaire.

La série Sport de Bavaria a subi une grande refonte cette année et le « petit » 29 n’a pas échappé à la règle. Poupe retravaillée, ligne plus sportive, nouvelle décoration, contours de hublot noirs, mobilier mieux fini... tels sont les ingrédients du changement.
 Le résultat est plaisant à l’œil,
 et la sellerie rouge à bande blanche façon mini Cooper ne gâte rien. Notre essai s’est effectué avec la motorisation
 de base, une paire de Volvo D3, soit 2 x 220 chevaux. 
Le mot poussif serait sans doute faible pour décrire la vivacité de cet ensemble, auquel il faut près de 21 secondes pour atteindre les 20 nœuds. Il s’agit 
soit d’un problème de turbo, soit d’un mauvais rapport d’embase, soit simplement de motorisation inadaptée. Pourtant, les 38 nœuds sont accrochés au régime maximal avec trois personnes à bord
et un demi-plein de carburant
 (3 490 tours). Peut-être faut-il s’orienter directement vers une motorisation essence MerCruiser de 2 x 225 chevaux ou tenter le monomoteur D4 de
 260 chevaux, en diesel cette fois. La carène est à l’aise dans un demi-mètre de clapot à la vitesse de 23 nœuds, soit environ 
2 500 tours.
 La capacité à virer court est assez impressionnante,
 et le comportement en virage 
est sécurisant.

Des aménagements volumineux

La déflexion des embruns n’est pas exceptionnelle, et l’équipage sera assez facilement mouillé par mer formée. La position de pilotage mérite un bon quatre sur cinq, que l’on soit assis ou debout. La direction hydraulique est souple et précise, et le volant ajustable est appréciable.
 La finition est globalement très propre avec beaucoup de soin apporté aux détails, à l’image des portes de placard chan freinées à 45 degrés, dans la cabine. L’habitacle offre 
du volume et de la luminosité, même si la hauteur maximale 
de 1,79 mètre est un peu juste, surtout dans la salle de bain 
où elle plafonne à 1,74 mètre. Le couchage avant affiche
 1,70 par 1,50 mètre.
 Dans la mid-cabine, le couchage double s’étale sur 2 mètres 
de long par 1,44 mètre de large. Le pont présente également
 un excellent niveau de confort, avec sa sellerie luxueuse 
et son plancher en teck. 
Le vaste solarium arrière affiche 1,80 par 1,60 mètre. Juste en dessous apparaît un grand coffre contre-moulé, idéal pour
 les pare-battage, par exemple. Au final, c’est un cabin-cruiser très séduisant, mais reste 
à régler le problème de la lenteur au déjaugeage.

Dans le cockpit, la sellerie rouge en tissu Suntex résistant aux UV est une option facturée 825€. 

Le poste de barre ergonomique rend le pilotage très agréable aussi bien en position assise que debout.

Bavaria a fait de beaux progrès sur la menuiserie des aménagements intérieurs.