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Publier une annonce3 questions à Colette Certoux
05/12/2014
L'Argus du Bateau : Quel est la tendance des activités négoce et maintenance de l'Industrie Nautique ?
Colette Certoux : Ces métiers, qui représentent au total plus de la moitié de l'ensemble de la filière nautique, ont connu un recul de 4 % du chiffre d'affaires lors de la saison 2013/14 avec 1 587 millions d'euros, et de 2 % du nombre de ses salariés (14 880 personnes). Le négoce à été très impacté par la crise et la chute des ventes, tandis que la maintenance reste bien sûr incontournable. Les bateaux n'ont pas disparu, ils sont toujours là, nécessitant un entretien régulier. Quant au marché de l'occasion, qui s'est bien tenu, il reste moteur, et permet de maintenir une activité permanente.
L'AdB : Comment analysez-vous les besoins de ce secteur ?
C. C. : Les entreprises de négoce et de maintenance sont en train d'évoluer. Elles sont désormais dans une dynamique nouvelle. Il ne s'agit plus de vendre que du bateau, mais d'accompagner le client, d'offrir plus de services. D'être également à l'initiative, en répondant à de nouveaux modes de consommation de la plaisance. Nous travaillons beaucoup cet aspect essentiel à la FIN. Un autre sujet déterminant pour nous est la manière d'attirer les jeunes générations vers la plaisance. Tous ces nouveaux pratiquants qui ne «consomment» pas comme leurs aînés, comme ceux qui ont connu les beaux jours de la plaisance.
L'AdB : Que représente le Nautic pour ces métiers ?
C. C. : Le salon de Paris reste un rendez-vous essentiel. Non seulement parce qu'il y a des contacts, des ventes, mais aussi parce que c'est là où on se rencontre, où on échange. C'est le baromètre de notre filière.