100% Gratuit !
Publier une annonceEssai Hors-Bord : Sea Ray 210 SLX
27/02/2018
Essai bateau: SEA RAY 210 SLX
Les finitions donnent le ton : un logo Sea Ray au milieu du volant, l’appellation du modèle brodée sur le tableau de bord, du cuir par-ci, du simili-bois par-là... Pas de doute, nous sommes bien à bord d’un modèle estampillé SLX. Chez Sea Ray, ces trois lettres sont synonymes de finitions soignées, mais aussi d’un équipement plutôt complet. En clair, le haut du pavé est visé, ce qui se traduit par un confort de navigation accru. Le chantier utilise ainsi des matériaux haut de gamme, voire nouveaux, qui permettent de réduire le volume sonore du moteur. Ce Sea Ray 210 SLX reste néanmoins un bow-rider typique dans son architecture, avec un salon avant (1,50 x 1,05 m) qui peut être isolé ou non du cockpit par un petit portillon de 0,43 mètre de large.
Un jouet facile à prendre en main
Les confortables sièges du pilote et du copilote se tournent sur 360° pour transformer les lieux en un carré convivial. Le moteur est caché sous un bain de soleil, lui-même prolongé par une plage de bain recouverte d’un faux teck parfaitement imité et surtout moins gourmand en entretien. La ligne générale est tendue et, d’un point de vue purement esthétique, c’est une vraie réussite. Tout juste pourrait-on remarquer que la couleur trop sage (beige et marron) de la sellerie du modèle d’essai colle peu au caractère fougueux de la machine. Car voilà où réside le point fort du 210 SLX : dans son tempérament. En mer, c’est un régal, un vrai jouet qui se prend facilement en main et qui procure du plaisir sans mettre l’équipage en danger. Il convient toutefois de faire attention à la poignée des gaz, très sensible, et qui nécessite un dosage précis pour éviter les départs involontaires... Mais c’est en virage qu’est démontré le caractère marin de cette unité qui fait preuve d’une accroche exceptionnelle, même lors des courbes les plus serrées. Le MerCruiser de 300 chevaux répond sans temps mort aux sollicitations du pilote, et l’unité atteint en ligne droite les 46 nœuds.
EN CONCLUSION
Ce bateau né pour le soleil est une vraie réussite, tant au niveau de la qualité de fabrication et des finitions que du comportement. Il est parfaitement armé pour faire face à la concurrence féroce – et souvent américaine – qui sévit dans ce secteur.
Le cockpit est bien celui d’un bow-rider, avec un bain de soleil arrière qui surmonte le moteur.
Le poste de pilotage bénéficie de finitions soignées, à l’image du reste du bateau.
La partie avant peut s’isoler du cockpit par un petit portillon.